Logo compagnie l`orange bleue
 
 
Deux acteurs, en mouvements, gestes et mots.
Un régisseur, en lumières et sons.
Trois contes populaires, le Petit Chaperon Rouge, Blanche Neige, le Petit Poucet.
Sept versions différentes pour chaque conte.
Un dé, que le public lance afin que le hasard décide de ce qui se joue sur scène après chaque histoire racontée.
Ce spectacle est un parcours à travers les différentes versions de ces contes et leurs sens évidents ou cachés.

De ces trois contes très populaires, il existe de nombreuses versions à travers le temps et les pays.

Certaines ont retenu notre attention et nous ont mis au travail.
Les classiques, comme point de départ. Des contemporaines, pour interroger ces histoires
avec notre actualité et notre quotidien. Enfin, des versions récoltées dans les traditions populaires
au-delà des mers.
Certains contes ont été conservés dans la lettre d’origine, d’autres adaptés à la scène,
d’autres enfin ont fait l’objet d’un travail de réécriture.
L’enjeu était que le format des contes et de leurs différentes versions oscille entre 3 et 13 minutes.
La réécriture a permis à certains contes de prendre une dimension plus proche de la
chanson de geste.
Le texte qui a servi de référence est celui de Charles Perrault « Le Petit Chaperon Rouge » :
clair, concis, moderne dans sa forme, et laissant des possibilités au geste de s’exprimer
en-dehors de toute illustration.

Le geste narre au-delà des mots, des clichés et des conventions.
Il met en relief des rapports entre des personnages, des individus. Les écritures textuelles et
gestuelles invitent aussi le spectateur à découvrir des points de vue.

Ces trois contes  présentent des parcours initiatiques pour les  jeunes gens.
Quels chemins suivre ? Quelles attitudes  observer ? Quelles fonctions sociétales
remplir ? Selon les époques, les pays, les points de vue changent, subtilement,
radicalement mais parfois pas du tout. Chaque conte porte en lui-même diverses
lectures que la combinaison du mime corporel dramatique et l’art du récit s’attache
à révéler.
Pour représenter ces contes, nous avons utilisé deux outils artistiques :
le mime corporel dramatique et l’art du récit.

L’entrée des deux personnages propose dans un univers mystérieux (petites lumières rouges, lenteur continue, dé posé sur le chapeau melon de l’actrice avançant au ralenti) d’exposer le concept du spectacle et de transmettre à un spectateur le dé pour qu’il soit lancé.
À partir de ce moment, les versions seront jouées selon les résultats obtenus par les lancés de dé.

Avec ces deux arts, renforcés par un travail sur la lumière et des intermèdes musicaux
collectés chez Les Têtes Raides, l’enjeu est de se poser des questions sur notre rapport aux contes et à leur contenu. Que racontent-ils ? Quelle éducation proposent-ils ?
Qu’est-ce qu’ils véhiculent comme morale, comme comportements sociaux ?
Quel modèle de vie ancrent-ils dans nos convictions ? Pour cela, des choix très forts ont été faits quant aux personnages : leur attitude corporelle, leur ton, leur costume, leurs capacités de choix, de prendre position. Mais aussi quant à l’esthétique de chaque conte.



Créer un site
Créer un site