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« LES LOUPS MANGENT GLOUTONNEMENT,
PENDANT CELA LE MIEL SE GATE »
JEAN DE LA FONTAINE
De et avec Amandine GALANTE et Olivier THEBAULT
Et les regards précieux de Pierre DERENNE et Mathias CASARTELLI.







 

Argument.


 
                    


À Messieurs, Dames, les professeurs.
Nous chantons (en paroles et gestes) les héros dont La Fontaine serait le père ,
(Lui même fils de Ésope et Pilpay),
Troupe de qui l’histoire, encor que mensongère,
Contient des vérités qui servent de leçons.


Note de mise en scène.

Un corps et une voix, interprétées par une mime et un comédien, incarnent des fables de Jean de La Fontaine ; des fables qui résonnent aujourd’hui sur notre quotidien et sur notre actualité ; des fables en prise avec le monde contemporain, quelques soient notre âge, notre origine et notre destination.

Par sa grâce et l’émotion que produisent ses mouvements, la mime invite le spectateur à lire les fables au-delà des mots et à laisser libre cours à son imagination.
Le récitant joue avec les textes de La Fontaine, et avec des sons qu’il fait jaillir d’un vinyle, d’une cassette audio ou d’un vieux mac book. Il fait circuler ces fables entre elles, les associent, les fait vibrer.

                       



Dans cet univers du mouvement des corps et des mots, se dresse un échafaudage, tantôt élévateur du corps et de l’esprit, tantôt cadre restrictif.
Mais ce spectacle prend aussi sa dimension poétique dans les jeux d’ombres portées sur un fond blanc qui semblent parfois convoquer d’autres personnages.


     

Les fables, à l’origine, avaient pour but de parler aux hommes, les instruire, interroger leurs comportements. Elles n’étaient pas une fin en soi ni un simple geste littéraire. Elles prenaient une forme poétique pour remplir une fonction sociale et philosophique. Et c’est la direction que nous avons souhaité prendre avec les outils du mime contemporain, du récit, de la diffusion sonore et de la lumière.

Comment les fables ?
« La fable est comme une énigme qui serait toujours accompagnée de sa solution » Hegel.

Dans la relation parole et geste, la mime et le récitant s’amusent à faire émerger les fables et regarder ce qu’elles révèlent encore de notre monde.
La fable « c’est une façon particulièrement éloquente d’énoncer des idées par des images. Elle satisfait donc très bien notre esprit qui ne conçoit rien sans s’aider de comparaisons sensibles. » J. Berthet.
 

         

C’est un spectacle où il ne s’agit pas de comprendre mais de recevoir ; de se laisser
« impressionner » par les images, les gestes, les mots, les sons et les mises en rapport des uns avec les autres.

Ce spectacle se compose de tableaux, qui fonctionnent comme des impressions, des tableaux sans liens directs entre eux, comme des fables qui se suivent, passant d’une idée à une autre « sans autre forme de procès ».
Les mots de Jean de La Fontaine rencontrent ici et là ceux de Saint-Éxupéry, de Rimbaud ou Prévert, et la musicalité des fables se fond par endroits avec celles d’Alain Bashung, des Tambours du Bronx, de Carl Orff ou de Rocé.


       

Cette forme contemporaine et poétique cherche à mettre en valeur une langue que l’on croirait inaccessible aujourd’hui.

                       



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